390) Bal poussière.

Je vous avoue un secret : j’ai toujours aimé la danse.
La danse ne partage pas mes sentiments, elle c’est toujours refusé à moi, tout comme la musique...
Je suis un gros blaireau dansant sans imagination en plus du manque de talent. 
Mon accident me sauve, en me fournissant un alibi...
Emilienne se met en furie : arrête de bouger tes bras.
La danse c’est le corps avec le cœur, jambes écartées, les pieds pénètrent la terre.
Vous les blancs, vous ne saurez jamais, rosissant dans son hihihihi moqueur de chipie revancharde.

Si je ne sais pas, j'aime regarder les gens communiquer en dansant.
Pas dans les inaccessibles danses classiques ou contemporaines, non, je parle de la danse, dans les lieus d’amusement.

Il y a toujours eu une dualité ville – campagne.
La ville branchée, la campagne ringarde.
Madagascar, n’échappe pas à la règle.
Au fil des ans, la danse en ville s’européanise et répond à des codes sociaux.
Ca reste ambiance, mais un poil réchauffé à mon goût, de gros difficile.
Emilienne aussi, ne danse pas pareil en ville ou en brousse.

Heureusement, il y a les bals poussières.
En voyage, un bal poussière, c'est obligatoire à vivre.
Les bals poussières, sont les bals de brousse organisés quand ?
Quand il y a suffisamment d’essence en rabe, pour le groupe électrogène qui alimente la sono.
A ce sujet, faudra que je vous raconte une anecdote.
Je le note, dans la liste des sujets à aborder.

Une amie m’envoie ses dernières photos de bal poussière.
Et là les amis c’est ambiance de la brousse hein.
Et là les amis c'est l'ambiance que j'aime.
Et la les amis, rien que le nom bal poussière me fait MDR lol .