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Ces derniers temps,
je vous parle des plaisirs du
Ménabé.
La crise mondiale perdure, l’or, valeur refuge de toujours, flambe.
Du côté d’Ankavandra, à deux heures de marche des affluents de la Mananbolo, les fillettes du village
partent à la chasse à la pépite, 10 heures durant…
Elles quittent
l’école et toutes formes d’instruction pour survivre, attirées par cette chimère providentielle.
Régulièrement, les touristes occidentaux se moquent de l’insouciance africaine.
Quand l’avenir de
la personne est le jour d’aujourd’hui, forcement, les décisions sont pragmatiques.
N’oublions pas que,
sans nourriture tu meurs et donc, l’investissement culturel pour un futur meilleur est une idiotie quand, tu as le ventre vide et les habits en haillons.
Certaines marques font honteusement travailler des enfants.
L’économie mondiale qui participe déjà à ce fait, en rajoute une couche, dans le cas de l'orpaillage.
Les discours passent par la formation pour tous.
J'aimerai savoir pourquoi, les nantis envoient leurs chérubins en l'école privée, ce mefait gagne aussi les non nantis...
