La danse et l’Afrique, une histoire d’amour naturelle, limite clichée, si on n'y prend garde.
J’aime les instants T.
La danse déclenche souvent l'instant T, c’est le cas de la vidéo N°2.
Je tombe sur la vidéo 1, tournée en Ouganda.
Hum, quel talent.
Je regarde les commentaires.
Comment peut-on commenter niaisement tant de talent…
Ca va de :
- la pauvreté des chaussures, qu'est-ce qu'ils danseraient bien, avec des bonnes chaussures
- les manques de moyens, c’est fait dans la rue terreuse, ils n'ont pas de salles de danses
- des relents colons, ils n'ont pas pu apprendre dans nos écoles…
C’est tout ce que je déteste dans la vie.
Vous savez les fameux destructeurs :
- c’est bien pour son âge
- s’ils avaient les moyens
Désolé, peuple africain, le monde est pathétique…
Toubabs, vazahas, SVP, ne dansez pas, fermez là aussi...
Ce n'est pas l'heure, ni le jour, mais je vais re mater la vidéo, un frozen à la main...
Qu'est-ce que j'aime admirer la danse...
Je prends l'excuse de mon accident, pour décliner la danse.
Même, si je rêve de danse, je suis un nullissime de chez nullissime danseur...
Surement une timidité du mouve ton corps…