C’est Nirina, qui choisit la musique du samedi.
Nirina est une jeune fille " tananarivienne (?) " au caractère affirmé.
Elle rêve à l'arrivée, non mora mora, de son prince charmant.
Je lui demande le thème de la chanson : ça veut dire chanson d’amour, Pierre…
Je lui demande la def de iny ianao iny : ça veut dire c’est toi, Pierre…
J’écoute la chanson.
C’est la mélancolie, de la fougue amoureuse.
Pas le choix de l'apéro ce samedi, la caipi – olive est plus adéquate à la mélodie, que le Kir – caouètes…
Le verre est maintenu lascivement.
L’oreille a l’écoute distraite.
La pensée vagabonde les amours passés, présents, futurs.
Ce n’est pas une ode au changement.
La même personne occupe le passé, présent, futur, avec les évolutions, et de l’amour, et de la vie…
Hormis l’écoute, il n’y a rien d’innocent, dans la musique du samedi.
Merci Nirina, je te reconnais dans ce choix.
Question subsidiaire, en commentaires, comment appelle-t-on un habitant de Antananarivo ?
Parce que, mora, mora, prononcez moramoure, ça veut dire doucement, doucement...