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Le recyclage à
Madagascar, ils connaissent.
Quand je reviens de voyage, c'est sac vide.
Je donne tout.
Avec pudeur, " j’oublie " ce qui ne s'offre pas… Mais qui est utile quand même 
.
Parfois je les maugrée, en zonant et grelottant, un mois de novembre, la nuit gare de Lyon, attendant à 23 h, le train de 7 heures, avec un tee shirt et les délaissés de la vie...
Expérience non pas enrichissante, mais décalage extraordinaire.
En poursuivant " la junévilité " de mes années roots, j'ai du mal à prendre un hôtel, pour juste cinq heures...
C'est en train d'évoluer...
Je vieillis ?
Ta gueule vous, je ne vous ai rien demandé 
.
En photo, du matériel de pêche.
Un joli
fusil de plongée, ambiance reggae Jamaïca...C’est facile à faire.
Pas les élastiques de qualités et les flèches, qui percent sans exploser le fish.
Ingénieuses les palmes
.
Ca vous fait sourire ? Je le comprends.
Sachez qu’ils pêcheraient quand même.
Sans la poussée des palmes, on descend moins profond, la fatigue arrive plus vite, etc.
J’ai donné mon masque, tuba, palme à Emilienne.
Elle les a offerte à un copain pêcheur.
Aujourd'hui, chaque semaine, elle a 5 poissons dans la gamelle.
Pieeerreee, c'est bon hein, le masque, tuba, palmes... Le copain il est content aussi .
Masque, tuba, palmes, 40 €, un peux plus qu'un SMIC mensuel malgache…
La valeur ajoutée à l'objet n'a pas de prix, à Madagascar.
