Le pousse – pousse, c’est le taxi courant, dans les villes de provinces sans
côte.
Carriole tirée à la force humaine, c’est un travail
harassant.
Modernité oblige, les pousses – pousse sont de plus en plus, des
cyclos pousse.
Il y a un bobo débat qui dit : c’est scandaleux, de faire porter un homme, par un homme.
Ma position est claire.
La personne propose un service.
Le client utilise le service.
La personne travaille.
C'est le principe du travail, de tous les travails.
Il n’y a qu’à voir le plaisir
du pousse chargeant un client, pour comprendre ma position.
C’est l’argent qui
rentre, pour lui et sa famille.
Les bobos intellectualisent un non problème, c’est
leur spécialité.
J’utilise le pousse, sans avoir l’impression d’exploiter la
personne.
J’ai une idée des tarifs.
Je dois payer 30 % de plus, que la normale, globalement 15 cts d’euros par course …
Je ne vais pas me prendre le chou, pour une telle somme …
Emilienne et son adresse
Facebook, ne m’aide pas, pour trouver le prix
juste.
Je suis un vazaha.
Un accord tacite existe, entre les copines des vazahas et les commerçants malgaches.
Les commerçants n’exagèrent pas.
Les copines laissent les vazahas négocier.
Deux français, pour aider un centre d’accueil d’enfants défavorisés d’Antsirabe, capitale des pousses pousses, entreprennent un périple, de Tuléar à Diégo Suarez, en tractant un pousse
pousse.
2000 Kms à pieds, le pousse pousse en bagage, pour lever des
fonds, pour les enfants.
C'est une belle idée.
C'est un beau voyage aux paysages variés.
C'est une belle aventure.
C'est deux mois bien remplis.
Je surveille l’affaire et vous tient au courant…
- hep poussi
-
- je vais à Diégo Suarez, c’est bon pour toi
- ou, là, là, patron vazaha, c’est cher
- tout se
négocie, en route .
Eeeee, la dernière phrase prête à confusion, richesse de la langue.
A Madagascar, toujours fixer les prix avant, pour ne pas avoir de surprises après…
Ce n’est en fait, qu’une logique commerciale, non spécifique à Madagascar .